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HUFF POST Australia

Par Emma Brancatisano, HuffPost Australia  

7 juin 2017

Ce que je trouve que les femmes me disent, c'est:«Je veux le choix». Ils veulent des options. Ils ne veulent pas regretter de ne pas faire quelque chose. Mais souvent, ils ont des attentes irréalistes de ce que les ovules peuvent faire.

En 2017, plus de femmes australiennes ont des enfants plus tard dans la vie. En deux générations, l'âge moyen d'une mère en âge de procréer est passé de 25 à 31 ans.

Et pour certains, grâce à l'évolution de technologies telles que la congélation rapide des œufs, cela arrive à un moment de leur vie qu'ils pourraient préférer. Une grossesse potentielle mise en attente.

Bien que les raisons en soient multiples - maladie, perspectives de carrière ou absence de partenaire, pour ne citer que quelques-unes - les experts en fertilité préviennent que ces changements se dressent face à une vérité biologique dure et rigide.

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Par Catherine Handfield, La Presse

13 mai 2013

La congélation d’ovules est en plein essor. La vitrification, technique de congélation rapide, a changé la donne, en augmentant radicalement les chances de survie des ovules décongelés.

Surtout utilisée pour des raisons médicales, cette méthode est aussi prisée par des femmes qui se sentent rattrapées par le tic-tac de l’horloge biologique. Portrait d’une tendance qui ne fait pas que des adeptes.

Être mère… mais pas tout de suite

Depuis 2005, une soixantaine de femmes ont fait congeler leurs ovules pour des raisons personnelles au Centre de reproduction McGill. Une douzaine l’ont fait au Centre de reproduction de Montréal, clinique privée du Dr Seang Lin Tan.

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Par Catherine Handfield, La Presse

21 septembre 2012

Depuis deux ans, la plupart des cliniques de fertilité ne pratiquent plus de fécondation in vitro avec les propres ovules des femmes de plus de 43 ans. Une clinique continue de le faire: OriginElle.

Thomas, 3 mois, gazouille sur son tapis d’éveil au milieu du salon. Une table à langer trône dans la cuisine. Sur la commode traînent quelques jouets, des vêtements de bébé, de petits souliers.

Cette maison du quartier Sainte-Rose, à Laval, pourrait être celle de n’importe quel couple de trentenaires. Sauf que la propriétaire, Louise De Bellefeuille, a eu 30 ans il y a longtemps déjà.

Au Québec, de plus en plus de femmes ont des grossesses tardives. L’an dernier, plus de 2500 femmes de 40 ans et plus ont eu un enfant, dont 107 femmes de 45 ans et plus. C’est deux fois plus qu’il y a 10 ans.

Depuis deux ans, la plupart des cliniques de fertilité ne pratiquent plus de fécondation in vitro avec les propres ovules des femmes de plus de 43 ans. Une clinique continue de le faire: le Centre de la reproduction de Montréal [OriginElle].

Le Centre de la reproduction de Montréal [OriginElle], boulevard Décarie, continue toutefois de traiter les femmes de tout âge «en fonction de chaque situation», explique son directeur médical, le Dr Seang Lin Tan.

Le Dr Tan souligne que l’âge n’est pas l’unique critère pour évaluer la fertilité. Les taux d’hormones et le nombre de follicules importent aussi, dit-il. «Ça vaut la peine d’essayer. Même si le traitement ne fonctionne pas, ces femmes auront au moins tenté le coup et ce sera ensuite plus facile pour elles d’accepter le don d’ovules.»

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