Les contraceptifs oraux
La pilule contraceptive orale est prescrite pour deux raisons. La première consiste à contrôler la synchronisation du cycle menstruel de sorte que les rendez-vous pour le traitement puissent être programmés à l’avance. La seconde est d’éviter la formation de kystes ovariens lors du traitement (qui ne sont pas dangereux mais peuvent interférer avec le traitement).
Les contraceptifs oraux sont prescrits pour une courte durée et ils ne sont habituellement associés à aucun effet secondaire.
Gonadotrophines (FSH et LH)
Les gonadotrophines sont des hormones naturelles produites par le cerveau qui stimulent les ovaires à produire des ovules. Il existe deux hormones gonadotrophines : l’hormone folliculostimulante (FSH), qui stimule le développement du follicule (contenant l’ovule) et l’hormone lutéinisante (LH), qui est essentielle à la maturation de l’ovule.
Les gonadotrophines utilisées dans le traitement peuvent être fabriquées ou être des hormones humaines naturelles purifiées. Les gonadotrophines doivent être prises par injection et sont habituellement administrées pendant plusieurs jours au début du cycle menstruel. Les gonadotrophines étant susceptibles de produire un plus grand nombre d’ovules, une surveillance étroite est nécessaire afin d’empêcher le développement folliculaire excessif et ainsi d’éviter la maturation précoce et la libération des ovules.
Alors que la plupart des femmes qui prennent des gonadotrophines ne rapportent pas d’effets secondaires graves par contre, certaines souffrent d’effets secondaires temporaires, telles que de l’inflammation lors de l’injection, des sauts d’humeur, une sensibilité aux seins, des ballonnements ou douleurs abdominales et des maux de tête.
La grossesse multiple représente le principal risque de la prise des gonadotrophines tout comme les autres formes de la stimulation ovarienne. En effet, environ 25 % des grossesses résultant des techniques de procréation assistée sont des grossesses multiples.
Un risque supplémentaire des traitements par gonadotrophines est, dans de rares cas (moins de 1 % des patientes), le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO). Le risque de SHO peut s’élever à 6 % chez les jeunes femmes souffrant d’ovaires polykystiques en raison de leur grande sensibilité à la stimulation hormonale. Avec les derniers protocoles de stimulation, il est possible de réduire le risque d’hyperstimulation ovarienne à moins d’un % dans la plupart des cas.
Agoniste de la GnRH / Antagoniste de la GnRH
Les agonistes ou antagonistes de la GnRH sont prescrits pour empêcher une ovulation précoce et incontrôlée pendant le traitement. Les deux agonistes et antagonistes agissent sur le cerveau pour supprimer la sécrétion de l’hormone lutéinisante (LH) qui, normalement, stimule l’ovulation.
Les agonistes et les antagonistes de la GnRH sont généralement administrés par injection par la patiente elle-même et ce, quotidiennement.
Les effets secondaires des agonistes de la GnRH sont rares, mais certaines femmes rapportent des effets secondaires temporaires similaires à ceux de la ménopause comme des bouffées de chaleur, des maux de tête et des changements d’humeur. L’utilisation d’antagonistes de la GnRH n’est généralement associée à aucun effet secondaire.
La gonadotrophine chorionique humaine (hCG)
La gonadotrophine chorionique humaine (hCG) est une hormone produite naturellement pendant la grossesse.
Elle est utilisée dans le traitement de la fertilité pour provoquer la maturation finale et l’ovulation d’ovules matures en préparation au prélèvement d’ovocytes.
L’hormone hCG est administrée à la fin du cycle de traitement une fois que les ovules sont matures. Elle est disponible sous forme d’hormone humaine naturelle purifiée et d’hormone fabriquée.
Elle est administrée par injection sous-cutanée environ 35 heures avant le prélèvement d’ovules programmé.
Les effets secondaires après une injection d’hCG sont extrêmement rares, mais des inflammations lors de l’injection et des crampes similaires à celles durant l’ovulation peuvent surgir.