Déclenchement de l’ovulation

Le déclenchement de l’ovulation est recommandé pour les femmes dont l’ovulation n’est pas régulière (les règles sont souvent irrégulières ou peu fréquentes). Ceci vise à stimuler la production d’un ovule par mois. Un résultat positif est plus facilement obtenu en prescrivant des médicaments contenant des composés de fertilité qui aident à promouvoir la fertilité tels que du clomifène et du létrozole. Si ces deux médicaments ne s’avèrent pas efficaces, alors des injections de petites doses d’hormones de fertilité appelées gonadotrophines peuvent être nécessaires.

Suivi clinique

Toutes les femmes ayant recours à des médicaments de fertilité sont suivies régulièrement et fréquemment soit, de deux à quatre visites  effectuées habituellement au cours d’un cycle de traitement et ce, à l’aide d’une échographie vaginale; une technique d’imagerie assez sensible pour observer les follicules à l’intérieur de l’ovaire (des structures remplies de liquide contenant les ovules).

Parmi les traitements pouvant déclencher l’ovulation, on retrouve entre autres :

  • Des médicaments contenant des composés de fertilité tels que le citrate de clomifène (commercialisé sous les noms de Serophene ou Clomid) ou le létrozole (commercialisé sous le nom de Femara).
  • Des injections, comme celles de gonadotrophines (l’hormone folliculo-stimulante – FSH et l’hormone lutéinisante – LH) commercialisées sous les noms de Gonal FPuregonRepronexBravelle et Menopur ou d’hormone chorionique gonadotrope humaine commercialisée sous les noms de ProfasiPregnyl et Ovidrel, ou voire d’agonistes de la GnRH commercialisées sous les noms de Lupron et Buséréline.

Stimulation de l’ovulation

La stimulation ovarienne est utilisée pour les femmes qui ovulent normalement (ayant des règles régulières en général et fréquentes) dont l’infertilité n’a pas pu être expliquée ou dont l’infertilité du partenaire n’est pas sévère (les spermatozoïdes montrent seulement une légère réduction de la motilité ainsi qu'un nombre des spermatozoïdes non optimal).

La stimulation ovarienne vise à promouvoir le développement de deux à quatre follicules contenant des ovules matures au cours du cycle mensuel de la femme (une augmentation de l’unique ovule qui se produit naturellement). Ceci est plus facile à réaliser par des injections d’hormones de fertilité appelées gonadotrophines. Ce traitement est généralement combiné avec une insémination intra-utérine (IIU) afin d’aider les spermatozoïdes à atteindre l’ovule.

Suivi clinique

Toutes les femmes qui utilisent ces médicaments sont suivies régulièrement et fréquemment (deux à quatre visites sont effectuées habituellement au cours d’un cycle de traitement) afin d’observer la réponse de l’ovaire. La surveillance est effectuée en utilisant des ultrasons par voie vaginale, une technique d’imagerie assez sensible pour observer les follicules dans l’ovaire. Une fois que le ou les follicules principaux atteignent 18 mm de diamètre, l’ovule est considéré comme mature et prêt pour l’ovulation et la fécondation.

Les médicaments utilisés pour la stimulation ovarienne sont :

  • Les gonadotrophines (l’hormone folliculo-stimulante – FSH et l’hormone lutéinisante – LH) commercialisées sous les noms de Gonal FPuregon ou Repronex
  • Les hormones chorioniques gonadotropes humaines commercialisées sous les noms de Profasi, Pregnyl et Ovidrel
  • Les agonistes de la GnRH commercialisées sous les noms de Lupron et Buséréline

Insémination intra-utérine

La première étape de l’IIU consiste à prélever un échantillon de sperme puis de le laver afin de séparer les spermatozoïdes motiles en vue de les concentrer. Le sperme lavé est ensuite injecté dans l’utérus de la femme à l’aide d’un cathéter fin en plastique afin de le rapprocher de l’ovule relâché par l’ovaire dans la trompe de Fallope. Un test de grossesse est ensuite effectué deux semaines plus tard.

L’IIU vise à accroître les chances que le sperme atteigne et féconde l’ovule. Il s’agit d’un traitement préconisé pour les jeunes femmes ayant un historique d’infertilité relativement court ou dont le partenaire souffre d’infertilité légère. L’IIU est adaptée pour les couples dont la femme présente au moins une trompe de Fallope ouverte et dont l’homme a suffisamment de spermatozoïdes mobiles.

Il est extrêmement important de s’assurer que les tests sanguins pour l’hépatite B, l’hépatite C et le VIH soient effectués et que les résultats soient disponibles avant de programmer la procédure d’insémination intra-utérine, car un résultat positif pourrait conduire à l’annulation de la procédure.

Suivi clinique

Tel que mentionné précédemment, l’insémination intra-utérine et le déclenchement de l’ovulation sont souvent recommandés pour un total de trois cycles.  L’échec de ces cycles encouragera le médecin à opter pour une FIV ou une FIV en cycle naturel modifié.