Suite à l’annonce de l’infertilité d’un des deux partenaires, le couple se voit chamboulé, anéanti. Les deux partenaires se voient submergés de multiples sentiments de peine, colère, impuissance, désespoir et j’en passe. Mais comment traverser cette épreuve sans exploser ? C’est ce à quoi nous allons répondre dans ce qui se suit.
Après l’annonce dévastatrice de l’infertilité du couple, celui-ci doit faire face à trois grandes épreuves majeures, soit le défi émotionnel, la sexualité et la communication.
Les émotions:
Après l’annonce de l’infertilité, les deux partenaires sont alors submergés par de multiples sentiments de peine, de colère, d’impuissance, de désespoir et j’en passe. L’infertilité engendre une crise qui peut parfois être difficile à résoudre. Les sentiments d’impuissance, de désespoir et d’injustice sont des sentiments qu’il faut arriver à surpasser. La douleur du couple ne se vit pas de la même façon des deux côtés. Généralement, les femmes ont tendances à être plus sensibles et à vouloir plus en parler. Inversement, les hommes ont plutôt tendance à moins verbaliser leurs sentiments. Ce qui nous amène au troisième point, l’importance de prioriser la communication au sein du couple.
La sexualité:
Une fois l’annonce de traitement d'infertilité, il se peut fortement que la sexualité en prenne un coup et qu’elle devient alors un enjeu délicat lorsqu’elle est mêlée avec l’intimité. Tout d’abord, au début et pendant les traitements, il se peut que le couple percoive alors la sexualité comme un moyen de concevoir et oublier alors l’intimité émotionnelle et le plaisir physique que cela procure. Puis, d’un autre côté, il y a les couples qui, lors des traitements, ont plutôt les sentiments que les relations sexuelles sont inutiles puisque la conception sera faite médicalement, par procréation assistée. Leur vie sexuelle est contrôlée par des médecins, injections et médicaments, l’intimité n’y ait plus. Les deux partenaires doivent alors faire face à une baisse ou une perte de la libido, venant d’un côté ou de l’autre. Pour remédier à ces enjeux, il est important que le couple accorde du temps pour les activités sexuelles, sans que ce soit fait en fonction d’un calendrier.
La communication:
Après les défis des émotions et de la sexualité, il y a le défi de la communication, d’apprendre à parler et à écouter son/sa conjoint/t’et plus spécialement, de prendre le temps pour le faire. Il est sait que les femmes sont plus expressives et s’expriment plus, tandis que les hommes parlent moins de leurs sentiments, Toutefois, il est démontré que ce sera le dialogue qui permettra au couple de rester souder et de surmonter cette épreuve. Il faut parler, écouter l’autre, comprendre et surtout, être patient et respecter l’autre. Communiquer permettra de maintenir l’énergie des deux partenaires vers leur désir commun d’avoir un enfant. Car, au final, il devient parfois nécessaire de se rappeler que c’est parce que les deux personnes s’aiment, qu’elles veulent faire un enfant. Même s’il se peut que le conjoint semble moins touché par l’épreuve, il l’est tout autant que la femme. C’est pourquoi il est important d’impliquer le conjoint dans les discussions, comme dans les démarches, afin de compenser pour sa mise à l’écart physique durant les FIV traitements.
Finalement, il ne faut pas se décourager. Malgré ces épreuves, la grande majorité des couples en ressortent plus soudés et plus forts. Ils se soutiennent, s’épaulent, s’écoutent. Leur complicité se développe davantage grâce à la communication et ils en ressortent alors plus unis. Il est donc possible de passer au travers de la crise de la fertilité, en tant que couple fort et amoureux.